[Test] A Space for the Unbound
Comment refuser ce séjour dans un petit village indonésien, rempli de chats ? C'est parti pour le test d'A Space for the Unbound, de chez Toge Productions. Du pixel art et une belle histoire.
Le joueur tranquille
La princesse du Nord et du Sud.


Test réalisé sur la version PC sur steam deck
Critique publiée le 30/08/2025
A la recherche d'une petite aventure, dépaysante et pleine de bons sentiments, je me suis lancé dans A Space for the Unbound. Surtout, pour retrouver un peu de tranquillité, après l'intense Spiritfarer. C'était sans compter sur la richesse de son récit qui m'a cueilli sans crier gare.
Faut dire qu'A Space for the Unbound présente bien. Son pixel art est très réussi, avec des animations et des arrières plans soignés pour un ensemble lisible, et un style reconnaissable. Mais le jeu ne se contente pas d'un beau pixel art, il se paye aussi des angles de vues différents et même des cinématiques. C'est agréable, tant c'est rare dans les jeux en pixel art, souvent embêtés pas les choix de définitions et réticents à présenter des sprites parfois un peu plus grossiers. A Space for the Unbound privilégie sa mise en scène, et il y a de quoi.
A Space for the Unbound vaut franchement la visite. Il est court, rythmé et propose un gameplay tranquille. Malgré des thèmes difficiles, il est écrit avec finesse et fait mouche. Son ambiance est apaisante et dépaysante. Il y a aussi 25 animaux à caresser. Que demander de plus !
Tranquillité : 4,5/5
A Space for the Unbound est sorti le 19 janvier 2023, sur toutes les plateformes. Il est développé par Mojiken, studio indonésien, intégré chez Toge Productions depuis novembre 2023. Toge Productions, qui développe l'excellente série des Coffee Talk, dont j'ai testé le premier ici !


Jeu : 4/5
Conclusion du test d'A Space for the Unbound
Test d'A Space for the Unbound


Dans ce petit village indonésien, nous suivons Atma, jeune garçon en proie à des rêves, à des visions et à de brusques altérations de sa réalité. Pourtant Atma comprend qu'il est en couple avec Raya, lycéenne de dernière année aux étranges pouvoirs. Ensemble, ils élaborent une liste de choses à vivre avant leur éventuel départ. Bon, on pourrait craindre une histoire mal ficelée et mièvre, il n'en est rien. A Space for the Unbound a sa destination et nous y amène, petit à petit. Le jeu maîtrise sa narration, en s'appuyant sur Atma qui ne comprend pas plus que nous ce qu'il se passe. Quelle tranquillité d'avoir à nos côtés ce héro qui se pose les mêmes questions que nous. Le jeu est ainsi venu me rassurer aux bons moments dans ma réflexion. Et finalement, A Space for the Unbound retombe sur ses pattes, limpide en laissant quelques éléments libres à l'interprétation. Je reste intentionnellement flou pour ne pas trahir ses révélations. Le jeu se termine en une dizaine d'heures, suffisant pour faire monter le mystère et nous laisser nous imprégner de son atmosphère, tout en évitant de traîner en longueur au risque de nous frustrer et de nous perdre. A Space for the Unbound est ainsi très agréable. Ses visuels sont charmants et sa musique aussi. Les personnages rencontrés sont amusants, avec de courts dialogues, bien écrits. Ce petit village est très plaisant à parcourir. Mais derrière cette façade, le jeu parle directement de violences intrafamiliales, du conflit entre créativité et normalité, de l'acceptation de soi et de santé mentale... Des thèmes lourds, mais abordé avec justesse et considération.
A Space for the Unbound propose pourtant un gameplay tranquille. Des allées et venues dans les rues du village pour chercher des objets, parler à une personne et ainsi avancer dans nos objectifs consignés dans un carnet. Une boucle de gameplay de point and click réconfortante, sans difficulté à suivre. Quelques éléments d'énigmes viennent ponctuer la progression, ainsi que des petits combos en QTE. Le jeu tourne également autour d'une mécanique de "plongée" dans l'esprit des PNJ. C'est suffisamment varié pour ne pas lasser, notamment grâce aux dialogues toujours agréables à lire. Le jeu propose, en outre, de petits éléments facilement récupérables, pour une dose de dopamine supplémentaire.






